Plasticien singulier, Patrick di Meglio accumule pour ses oeuvres grands formats des centaines de plumes de cigogne, de goéland, de buse, de mouette, de bécasse, de paon… Il les dénude, effeuillant délicatement barbes et barbules, brûlant leur duvet et ne gardant que le rachis, parfaitement poli. Jouant le contraste du velouté et de l’acéré, ce déconcertant matériau trace dans l’espace une calligraphie nouvelle, que l’artiste souligne parfois d’ardoise, de métal, de bois, composant ainsi des symphonies aux notes graves, sereines ou joyeuses, mais toujours inédites.
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