1 Left and Right

 

Nous sommes heureux de  présenter le travail singulier et majestueux de l’américaine Jan Dilenschneider, à travers la deuxième exposition de la saison.

Installée dans le Connecticut, cette artiste est habitée par la nature et brosse ses paysages à l’envi, dans une approche fusionnelle avec les éléments. Figuratives, ses toiles se rapprochent pas à pas de l’abstraction à travers une danse puissante des aplats de peinture, comme elle-même se rapproche de son objet. Alors que la vivacité des couleurs flirte avec une palette impressionniste, la démesure des éléments se lit chez elle en diptyque, voire en triptyque, dans une touche très expressionniste. Cette fervente défenseuse de la nature, qui peint depuis toujours, n’expose son travail que depuis 2012, ne pouvant plus taire son aubade à la Terre et l’urgence d’en prendre soin. Elle affectionne la France, où la galerie Pierre-Alain Challier, organise régulièrement ses expositions. Après Art Paris au Grand Palais et la Foire d’Art Contemporain de Monaco, c’est la première fois que ses œuvres seront exposées dans le Midi. Une nouvelle série au fil de l’eau.

 

2018-5-21 Dilenschneider28588-1 copy

Jan Dilenschneider, une artiste engagée

Peintre américaine, Jan Dilenschneider vit et travaille dans son atelier de la côte Est. Diplômée de l’Ohio State University, cette artiste a toujours peint depuis l’âge de 12 ans. « Un des moments marquants de ma jeune carrière fut le jour où j’exposais un de mes premiers tableaux dans un concours et où Roy Lichtenstein m’a aidé à accrocher ma toile. Il présidait le jury et m’a donné un prix pour Les Endeuillés. J’avais 17 ans. ».
Influencée par les peintres Expressionnistes et Impressionnistes et à certains égards par de nombreux maîtres depuis la Renaissance, elle raconte avec facétie : « Si je pouvais partager un déjeuner avec quatre artistes, j’inviterais : Wolf Kahn, Henri Matisse, Franz Kline et Michel-Ange ».
Depuis 2012, elle a exposé dans de nombreux lieux aux États-Unis et en Europe. Après 3 expositions personnelles, remarquées par la critique et les collectionneurs à la galerie Pierre-Alain Challier à Paris, elle participe en 2016 au salon Art Paris Art Fair au Grand Palais, puis à l’European Art Fair, à Monaco. En 2018, son diptyque Glowing Fields a reçu le Prix d’Honneur à la Griffin Gallery at Creekside (Colombus, Ohio).
Engagée dans la défense de la nature, Jan Dilenschneider est aussi très sensible aux enjeux de nos sociétés à travers le monde. L’artiste et son mari, Robert Dilenschneider, ont créé un prix philanthropique pour venir en aide à des artistes menacés dans les pays en proie à des révoltes ou une instabilité politique, souvent synonymes d’atteinte à la liberté de création et d’expression. Il s’agit du The Janet Hennessy Dilenschneider Scholar Rescue Award in the Arts, supervisé par le célèbre Institute of International Education.
Infos supplémentaires sur le site de l’artiste : www.jmhdilenschneider.com

2 Left and Right

Une gestuelle avant tout expressionniste, dans une palette impressionniste

« Formée à l’huile sur toile, dans la grande tradition académique, c’est après le chaos provoqué par le passage de l’ouragan Sandy en 2012, que Jan Dilenschneider s’est autorisée à peindre les frontières de l’abstraction, pour retranscrire l’émotion et les mouvements de la Nature avec une grande maîtrise, dans un héritage franco-américain entre Georgia O’Keeffe et Joan Mitchell », explique Pierre-Alain Challier.

Sur ses toiles, toujours de grands formats, les couleurs vibrent, chantent, accompagnant un geste passionné, énergique. Des lignes fortes et épaisses créent le mouvement et donnent l’axe, puis la matière envahit l’espace, devenant objet à son tour. Une manière brute, spontanée, apaisée par une palette harmonieuse, souvent joyeuse, mais qui masque une profondeur plus sombre. Transcrivant cette force latente qui émane des éléments naturels.

4Fall in love with nature, once again…

L’eau colorée des ruisseaux, des étangs et marais, se glisse jusqu’à la brume du ciel. Une nature généreuse mais combative où les tiges et les troncs jouent des verticalités. L’élément liquide, au caractère changeant, reflet de nos émotions est très présent dans cette nouvelle série présentée ici à l’abbaye Saint-André.
Jan Dilenschneider peint avec vigueur « la fragilité du monde qui nous entoure ». Son oeuvre est un hymne à la nature, presque un cri qui appelle à la prise de conscience, afin que chacun s’engage urgemment à protéger celle-ci.
Travaillant et vivant dans un cadre enchanteur sur les bords du détroit de Long Island, entourée d’une nature sauvage, changeante, elle peint comme une évidence, par instinct, souhaitant préserver cette émotion première, si déroutante, si attachante. La beauté mystérieuse des paysages comme une arme. Une arme de persuasion universelle. Comme le prouve l’exposition « Nature Divine ».

La galerie Pierre-Alain Challier

Dans un vaste espace de 4 étages au cœur du Marais, à Paris, à côté du musée Picasso, Pierre-Alain Challier défend des talents émergents et figures internationales majeures, du sculpteur Bernar Venet, au pionnier allemand du land art, Nils-Udo. La galerie publie des catalogues et organise des expositions en France et à l’étranger avec de grandes institutions. Parallèlement, Pierre-Alain Challier, a repris l’ensemble du fonds de l’ancienne galerie Artcurial, dont il assure la continuité. Plus d’infos sur www.pacea.fr

« Nature Divine », par Jan Dilenschneider du 1er mai au 23 juin 2019, en partenariat avec la galerie Pierre-Alain Challier.

Tarif entrée des jardins et de l’exposition temporaire 7 € .